Tellement certains d'entre vous connaissent le Cousin ci dessus, qu'il semble difficile de ne pas vous rendre la tache trop facile.
Nous parlons ici d'un Cantonier, oui un simple Cantonier, des son plus jeune age placé comme buronnier, il gravit successivement les échelons de la profession: roul, bédélier, pastre et cantalès, avant de devenir cantonnier, en 1856.
"Je sais c'est trop facile ...... mais je suis si fier de vous parler de ce cousin que je vais poursuivre..."
Très croyant et aimant rendre service aux autres, il faisait office de sacristain, sonneur de cloches, conteur aux veillées.
On disait qu'il avait reçu le "don" pour avoir un jour redressé une croix abattue au bord d'un chemin par un charretier mécréant.
Il eut 7 enfants...
En 1898, il fut élu conseiller municipal.
Plainte fut déposée contre lui, et il dut comparaître en 1905, âgé de 73 ans, devant le tribunal de Marvejols.
Il mourut d'hypertension, en pleine gloire, aussi modestement qu'il avait vécu.
Apprenant sa mort, le chagrin des habitants fut touchant : "De que faro lou monde, aro que ........... este morte?"
En 1909, la ville érigea une statue à l'enfant chéri du pays, monument qui est encore debout sur la place du foirail.
Vous dire qu'il est votre cousin et par qui serait trop facile car son patronyme est celui de cet ancêtre commun.... ou presque.
Vous ne trouvez pas..... Pensez à un village.... un Homme.... mais quel etait donc ce "DON" qu'il recu et pour lequel la mise en place d'un service de voiture à cheval devint necessaire entre gare la plus proche et le village de notre Cousin.
Encore besoin d'aide ???? ok ..... Sandrine notre derniere cousine est descendante des ancêtres de notre cousin mystère.
Je vous confirme que l'inconnu du jour et bien votre cousin... Car il descend également de Françon ALDIN epouse de ALLO Jean.
Bonne chance a toutes et a tous.
La solution a cette énigme plusieurs mois ...
il sagissait de Pierrounnet Alias Pierre Brioude Originaire de NASBINALS (village ou il vécu toute ca vie) et village de mes ancêtres.
Il savait non seulement remettre les fractures, mais aussi, comme nul autre, "lever le feu", chasser le mal et guérir par la prière.
Il vécut ainsi durant plusieurs décennies, une vie simple et heureuse, se dévouant envers ses semblables. On raconte qu'en cas d'urgence il lui arrivait de réduire fractures ou entorses au bord même de la route où il exerçait son activité de cantonnier.
En 1898, il fut élu conseiller municipal et grâce sa renommée de thérapeute, qui attirait beaucoup de monde, la commune prospéra.
Des journaux tel le Courrier d'Auvergne lui consacrèrent des articles qui sucitèrent l'intérêt de personnalités comme le toulousain Gheuzi, futur directeur de l'Opéra, qui se fit soigner une douloureuse entorse par l'empirique.
Il a été dit, qu'au cours d'un de ses voyages en France, William Osler, un médecin canadien réputé, vint observer la manière d'opérer de l'ancien berger, conduit à Nasbinals par un de ses confrères de Bordeaux.
Cette engouement déplut aux médecins officiels de la région qui en prirent ombrage. Plainte fut déposée contre l'ancien berger pour exercice illégal de la médecine, et il dut comparaître en 1905, âgé de 73 ans, devant le tribunal de Marvejols.
La petite histoire affirme qu'à la barre, tirant de dessous sa blouse un agnelet tombé d'un rocher, il le déposa sur le sol en si piteux état qu'il ne pouvait se tenir debout.
S'adressant aux médecins plaignants, Pierrounet aurait dit : «Vous qui vous prétendez savants, remettez donc cette bête sur ses pattes !»
Les docteurs examinèrent l'animal et renoncèrent dit-on à le soigner, affirmant qu'il était trop mal en point.
Alors Pierrounet se serait accroupi auprès de la pauvre bête pour manipuler adroitement ses membres disloqués.
Sous les yeux médusés de l'assistance, l'agnelet se serait levé et aurait joyeusement gambadé autour de la salle d'audience, ce qui aurait valu à Pierrounet une relative indulgence du Tribunal.